- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice (n°1349)., n° 1396-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Les auteurs de cet amendement sont opposés à l’extension du recours à la géolocalisation, aux perquisitions et aux interceptions par la voie des communications électroniques aux crimes et délits punis d’au moins trois d’emprisonnement qui banalise le recours à des techniques d’enquête, normalement dérogatoires.
Nous nous opposons à ces mesures d’investigation spéciales et, qui plus est, en l’absence des diverses améliorations au dispositif apportées par le Sénat.
Le droit au respect de la vie privée est ici bafoué : il faut veiller au maintien d’une juste proportionnalité entre le respect des libertés individuelles et le besoin des enquêtes.
Cette réforme poursuit, une fois de plus, la politique pénale d’intégration dans le droit commun des mesures réservées à l’état d’urgence à laquelle nous nous opposons, d’où la suppression totale de l’article.