- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Maud Petit et plusieurs de ses collègues relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires (1331)., n° 1414-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique
Le deuxième alinéa de l’article L. 2132‑1 du code de la santé publique est complété par les mots :
« ainsi que des conseils en matière de prévention des violences éducatives ordinaires ».
Les pratiques de violence ordinaire peuvent conduire à des impasses éducatives graves, et parfois même à des situations de maltraitance. Toute forme de violence peut avoir un retentissement sur l’enfant. Ce n’est plus une question morale mais médicale. Un des axes d’intervention est de doter les parents de repères éducatifs et comportementaux pour répondre aux besoins de leur enfant, et les aider à se prémunir de difficultés affectives ou sociales ultérieures. Le carnet de santé constitue un levier important de communication en direction des parents. Si le dernier modèle défini par le ministère, et entré en vigueur en avril dernier, représente un progrès certain – avec notamment des encarts explicatifs sur les gestes et les réflexes à avoir –, cette proposition de loi pourrait être l’occasion de renforcer la pédagogie présente dans le carnet de santé sur les violences éducatives ordinaires. En effet, une telle proposition de loi, pour atteindre son objectif, doit être accompagnée d’un effort de communication afin d’impacter les comportements. Aussi, cet amendement vise à prendre des engagements en termes de prévention des violences éducatives ordinaires en vue de la conception du prochain modèle de carnet de santé.