- Texte visé : Texte n°1461, adopté par la commission spéciale, sur le projet de loi, adopté par le Sénat habilitant le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne (n°1388)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 5, après le mot :
« actif »,
insérer les mots :
« ne respecte pas des ratios d’investissement dans des entités européennes, l’introduction de règles spécifiques pour la gestion de placements collectifs dont l’actif ».
Cet amendement vise à ajouter un renforcement de l’encadrement et de la régulation des activités de « shadow banking ». D’après le Conseil de Stabilité Financière (FSB), l’intermédiation de crédit réalisée en dehors du système bancaire traditionnel s’élèverait à fin 2016 à 45 200 milliards de dollars (soit l’équivalent d’un peu plus de la moitié du PIB mondial).
Il est par conséquent nécessaire a minima de disposer d’une information précise de l’évolution des encours gérés par le « shadow banking » et de mieux renforcer les règles de son encadrement. Or l’article initialement proposé n’aborde que la titrisation, faisant l’impasse sur les fonds monétaires et des activités de financement sur titres. C’est l’objet de cet amendement d’avoir un périmètre plus large en ajoutant « la gestion de placements collectifs dont l’actif ne respecte pas des ratios d’investissement dans des entités européennes »