- Texte visé : Projet de loi pour une école de la confiance, n° 1481
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
Après l’alinéa 9, insérer les deux alinéas suivants :
« 6° bis L’avant-dernier alinéa de l’article L. 312‑9‑2 est ainsi rédigé :
« Une continuité des apprentissages de langues vivantes étrangères doit être assurée entre la maternelle, le primaire et le collège. »
Le présent amendement vise à souligner l’importance de la pratique d’une langue étrangère dès l’âge de 3 ans, et d’assurer une continuité linguistique avec l’école primaire et le collège.
Dans un rapport présenté au ministère de l’éducation nationale en 2012 par le Comité stratégique des langues, il est mentionné que les spécialistes de neurosciences affirment en effet que jusqu’à sept ans, les enfants peuvent parfaitement assimiler les sonorités et la phonologie de systèmes linguistiques différents. Il est estimé que les capacités des enfants pendant la période pré-scolaire sont encore sous-exploitées.
Permettre à tous les élèves de commencer une langue étrangère le plus tôt possible permet aussi une égalité des chances plus importante face aux éventuelles sélections dans les écoles internationales et dans les futures EPLEI.