Fabrication de la liasse

Amendement n°AC289

Déposé le vendredi 25 janvier 2019
Discuté
Rejeté
(mercredi 30 janvier 2019)
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter l’alinéa 16 par les mots :

« et, après le mot : « président, », la fin de la deuxième phrase est ainsi rédigée : « dix personnalités qualifiées nommées par le ministre chargé de l’éducation nationale, et un élu lycéen au Conseil supérieur de l’Éducation. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à intégrer un.e élu.e lyceén.ne au sein du conseil supérieur des programmes (CSP) seul organe consultatif compétent en matière de normes scolaires d’enseignement.
Il s’inscrit pleinement dans la volonté politique exprimée par la charte des programmes et la création du CSP en 2013. L’ensemble des attributions de ce conseil qui vise à créer des liens logiques entre les enseignements, à accroitre la lisibilité des programmes, améliorer l’orientation des jeunes en améliorant l’information, évaluer la qualité et l’efficacité des enseignements mais aussi concilier les outils numérique avec les pédagogies éducatives constituent des enjeux éloquents pour les lycéen.ne.s qui sont au cœur de ces mécanismes et les connaissent mieux que quiconque.
La réforme publiée le 23 janvier dernier montre une fois de plus le manque cruel de concertation entre les parties-prenantes de la communauté éducative. Nous déplorons le travail très solitaire de l’éducation nationale sur ce sujet. Les spécialistes, chercheurs et professeurs s’en plaignent constamment mais vous avez l’air d’en ignorer la teneur.
Cet amendement a pour ambition d’en finir avec ces réformes à tâtons, court-termistes, servant uniquement de chiffon électoraux, en intégrant les apprenant.e.s au sein du conseil dans un souci évident de retour d’expérience. C’est un premier pas vers la collégialité et la démocratie de l’institution scolaire et surtout vers une véritable co-construction, essence d’une « école de la confiance ».