Fabrication de la liasse

Amendement n°AC302

Déposé le vendredi 25 janvier 2019
Discuté
Rejeté
(jeudi 31 janvier 2019)
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
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Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

En l’absence de garanties claires concernant le système de prérecrutement qui est institué par cet article, nous ne pouvons pas en l’état le voter.
Lors des travaux préparatoires du texte, nous nous sommes inquiété·e·s du démantèlement de la fonction publique de l’éducation par deux phénomènes : les contours de plus en plus flous du concours et le recours de plus en plus fréquent à des contractuels pour assurer des missions éducatives. À cette occasion, le ministre nous a affirmé qu’il ne s’agissait pas de confier des heures d’enseignement à des assistant·e·s d’éducation, mais d’assurer aux personnes prétendantes au métier une rémunération décente en étant assistantes d’éducation. Or, ce n’est pas du tout ce qui nous apparaît lorsque nous lisons le texte du projet de loi.
En effet, comme le souligne l’étude d’impact : « la nature des missions des assistant·e·s d’éducation définie par la loi à l’article L916‑1 du code de l’éducation ne comprend pas à ce stade de missions pédagogiques ou d’enseignement ». Il convient donc de modifier la partie législative du code de l’éducation pour permettre aux assistant·e·s d’éducation qui seront inscrit·e·s dans un cursus diplomant préparant les concours de l’enseignement d’exercer progressivement des missions d’enseignement intégrées à leur parcours de pré-professionnalisation.«
 Il s’agit donc bien de permettre à des personnes qui n’ont pas encore le concours d’exercer des missions éducatives. Par ailleurs, à aucun moment il n’est question de leur rémunération ni de leurs statuts.