Fabrication de la liasse

Amendement n°AC342

Déposé le vendredi 25 janvier 2019
Discuté
Rejeté
(jeudi 31 janvier 2019)
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’efficacité de la politique de transfert des personnels d’orientation dans les compétences des régions, telle que mise en œuvre par l’article 10 de la loi relative à la liberté de choisir son avenir professionnel, ainsi que sur la suppression des psychologues affectés aux centres d’orientation et d’information.

Exposé sommaire

Les centres d’information et d’orientation (CIO) sont aujourd’hui des lieux identifiés qui permettent aux élèves de collège et de lycée mais également aux adultes en reconversion professionnelle de prendre des renseignements, et de s’entretenir avec des psychologues de l’Education nationale (Psy-EN). Les publics qui y viennent se voient ainsi offrir l’opportunité d’avoir de l’information sur les choix de formation qui existent, ainsi que sur les filières métiers.

Ces lieux sont précieux afin que les jeunes soient conscients du champ des possibles qui leur est ouvert. La suppression de CIO est justifiée par le ministère par une faible fréquentation, alors que 71 % de l’activité des psychologues de l’Education nationale se concentrerait dans les établissements scolaires, dans lesquels ils seraient à terme installés. C’est oublier que l’État alloue des moyens insuffisants à l’activité de ces psychologues. On compte ainsi environ un psy-EN pour 1 500 élèves, contre un pour 800 en moyenne en Europe. Ces faibles effectifs parviennent de moins en moins à assumer les missions de plus en plus diverses dont ils ont la charge, entre suivi des élèves les plus fragiles et accompagnement de la plateforme Parcoursup.

Dans ces conditions, cet amendement a pour objet de demander un rapport sur l’efficacité de la politique de transfert aux régions de la compétence orientation ainsi que sur la diminution des effectifs des centres d’information et d’orientation.