Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Compléter l’alinéa 30 par les mots :

« dont au moins un député et un sénateur représentant les outre-mer ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à assurer aux Outre-mer et aux enjeux liés à la conservation de la biodiversité propres à ces régions une juste représentation au sein de la gouvernance de l’Office français de la biodiversité.

Le patrimoine naturel des collectivités française d’outre-mer est en effet exceptionnel, tant par sa diversité que par son haut niveau d’endémisme. La biodiversité ultra-marine représente 80 % de la biodiversité française : il y a globalement 26 fois plus de plantes, 3,5 fois plus de mollusques, plus de 100 fois plus de poissons d’eau douce et 60 fois plus d’oiseaux endémiques en Outre-mer de dans l’hexagone (source : UICN, 2011 “Perspectives d’action pour la biodiversité dans l’outre-mer européen : bilan de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique”, Gland, Suisse).

La France est, de plus, le seul pays d’Europe à avoir des territoires d’Outre-mer dans quatre des cinq océans du globe, ce qui lui confère une responsabilité à l’échelle mondiale en termes de préservation de la biodiversité.

Si l’alinéa 31 du présent article prévoit bien une représentation des Outre-mer dans tous les collèges du Conseil d’administration du futur Office français de la biodiversité (hormis le collège des élus du personnel de l’agence puisque leur mandat découle d’une élection interne), celle-ci se veut à minima et n’est absolument pas n’est pas à la hauteur, eu égard à la diversité des enjeux de conservation et du poids de ces territoires dans le patrimoine naturel national.

Il n’est notamment pas acceptable qu’alors que l’article L. 131‑10 du code de l’environnement prévoit explicitement l’obligation qu’au moins un des quatre parlementaires siégeant au Conseil d’administration de l’AFB représente les territoires d’Outre-mer, que l’article 1er du présent projet de loi supprime cette représentation au sein du Conseil d’administration de l’OFB.