Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Rédiger ainsi l’alinéa 31 :

« La composition du conseil d’administration concourt à une représentation équilibrée des enjeux liés à la biodiversité. Il est composé de manière à comprendre au moins un quart de représentants des outre-mer dans les premier, deuxième, troisième et cinquième collèges et à ce que chacun des cinq bassins écosystémiques ultramarins soit représenté ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à rétablir la juste représentation des Outre-mer et des enjeux liés à la conservation de la biodiversité propres à ces régions au sein de la gouvernance de la biodiversité.

En effet, l’article 1er du présent projet de loi revient de façon inacceptable sur la représentation de ces territoires qui est actuellement assurée par l’article L. 131‑10 du code de l’environnement et qui prévoit que des représentants des Outre-mer siègent dans chacun des collèges du Conseil d’administration de l’Agence française de la biodiversité (hormis le collège des élus du personnel de l’agence puisque leur mandat découle d’une élection interne) et que chacun des cinq bassins écosystémiques ultramarins soit représenté à ce Conseil d’administration.

Pour rappel, le patrimoine naturel des collectivités française d’outre-mer est exceptionnel tant par sa diversité que par son haut niveau d’endémisme. La biodiversité ultra-marine représente à elle seule 80 % de la biodiversité française : il y a globalement 26 fois plus de plantes, 3,5 fois plus de mollusques, plus de 100 fois plus de poissons d’eau douce et 60 fois plus d’oiseaux endémiques en Outre-mer de dans l’hexagone (source : UICN, 2011 “Perspectives d’action pour la biodiversité dans l’outre-mer européen : bilan de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique”, Gland, Suisse).

La France est, de plus, le seul pays d’Europe à avoir des territoires d’Outre-mer dans quatre des cinq océans du globe, ce qui lui confère une responsabilité à l’échelle mondiale en termes de préservation de la biodiversité.