Fabrication de la liasse
Non soutenu
(mercredi 19 décembre 2018)
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre

Supprimer l’alinéa 3.

Exposé sommaire

Les modifications du crédit d’impôt « spectacle vivant » le dénature en le recentrant sur le secteur musical.

Cela exclue de facto certaines esthétiques (l’humour ; les arts de rue et du cirque ; la danse, l’opéra et le théâtre) sans évaluation des impacts sur la filière et avec une entrée en vigueur – au 1er janvier 2019 – bien trop hâtive où un certain nombre de spectacles en gestation pourrait connaitre un arrêt brutal.

Ce crédit d’impôt est utile à l’écosystème fragile de l’industrie culturelle du spectacle vivant. Il contribue à l’accompagnement de plusieurs centaines de spectacles par an ainsi qu’au maintien et à la création d’emplois au sein d’un tissu de TPE/PME.

S’il apparait utile de simplifier certains critères et d’apporter des aménagements à ce crédit d’impôts, il apparait totalement inopportun d’en exclure les créations dites « de variétés ».