Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 19 décembre 2018)
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Rédiger ainsi cet article :

« À la fin du B du V de l’article 86 de la loi n°2017‑1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, l'année : « 2019 » est remplacée par l'année : « 2018 ».

Exposé sommaire

En 2019, conformément aux souhaits de l’exécutif et de sa majorité, se cumuleront le CICE et une baisse de cotisations sociales patronales (dispositif qui viendra remplacer dans le temps le CICE dont l’extinction est prévue). Coût de ce cumul pour les finances publiques : environ 40 milliards d’euros ! 1,8 point de produit intérieur brut !

Ce choix budgétaire, qualifié de « formule fromage et dessert » par certains, est sans précédent : il confisque aux Français les marges de manœuvre budgétaires dont ils souhaiteraient bénéficier pour améliorer leur quotidien : pouvoir d’achat, conditions de vie, santé, transport, logement, etc.

Ce choix montre également qu’il y a bien un « deux poids, deux mesures » dès lors que l’on parle de déficit : acceptés lorsqu’il s’agit de soutenir le secteur marchand, les grands entreprises et les riches contribuables, ils sont montrés du doigt et font l’objet d’une culpabilisation à outrance lorsqu’il s’agit d’engager des investissements pour répondre aux besoins du plus grand nombre.

Qu’en diront les « générations futures » et « nos enfants et petits-enfants », souvent invoqués dans les débats sur la dette ?

Ce choix budgétaire bancal mérite rééquilibrage. Tel est le sens du présent amendement.