Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°CF692

Déposé le vendredi 14 décembre 2018
Discuté
Rejeté
(vendredi 14 décembre 2018)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
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Photo de madame la députée Caroline Fiat
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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter cet amendement par les deux alinéas suivants :

« 3° À la deuxième phrase du V, le montant : « 41 millions » est remplacé par le montant : « 91 millions ». »

« II. – La perte de recettes éventuelle pour les agences de l’eau ou pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »

Exposé sommaire

L’exposé des motifs du projet de loi de finances indique que le produit attendu de la hausse de la redevance pour pollutions diffuses prévue à l’article 76 s’élève à 50 millions d’euros.

En l’état actuel, ces recettes supplémentaires (ou, en tout état de cause, leur plus grande partie) seront directement versées au budget de l’État. En effet, elles dépasseront le plafond « mordant » de taxes et redevances perçues par les agences de l’eau, plafond qui est abaissé en 2019 à 2,105 milliards d’euros contre 2,28 milliards en 2018.

Cet amendement vise à sécuriser l’utilisation du produit escompté au profit de l’environnement, moyennant une stricte application du principe pollueur-payeur.

Il est donc proposé de relever de 41 à 91 millions le plafond du prélèvement annuel sur le produit de la redevance au profit de l’Agence française pour la biodiversité afin de mettre en œuvre le programme national visant à la réduction de l’usage des pesticides dans l’agriculture et à la maîtrise des risques y afférents, dit « plan Écophyto ». Ainsi, ces recettes échapperont au plafonnement global mentionné plus haut, puisque l’article 43 de la loi n° 2011‑1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 dispose que ce prélèvement annuel au profit du plan Écophyto n’y est pas soumis. Elles seront en outre directement affectées au financement de la lutte contre l’usage des pesticides.