Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky
Photo de monsieur le député Philippe Latombe

I. – À l’alinéa 21, substituer aux mots : 

« de détention »

les mots :

« d’assignation pénale ».

II. –En conséquence, à l’alinéa 22, substituer au mot :

« détention »

les mots :

« assignation pénale ».

III. – En conséquence, à l'alinéa 27, substituer aux mots : 

« de détention »

les mots :

« d’assignation pénale ».

IV. – En conséquence, procéder à la même substitution aux alinéas 28 et 29.

V. – En conséquence, à la deuxième phrase de l'alinéa 30, substituer aux mots :

« la détention »

les mots :

« l’assignation pénale ».

Exposé sommaire

En cohérence avec la proposition faite à l’article 43, cet amendement vise à remplacer, s’agissant de la peine de détention à domicile, le terme de « détention » par celui de « assignation pénale ».

La peine dite de détention à domicile sous surveillance électronique est une mesure qui apporte des avantages substantiels que cet amendement ne remet pas en cause.

Elle s’ajoute à l’arsenal dont dispose les juges pour traiter la délinquance, elle est véritablement restrictive des libertés sans être une incarcération, elle évite la promiscuité des prisons et elle permet à l’État de faire des économies.

Toutefois, donner à cette peine la dénomination de « détention à domicile » dévoierait le terme même de « détention » par son usage dans une acception inappropriée, en tout cas contraire à l’entendement commun.

Les mots ont un sens, le terme de « détention » doit être réservé à l’incarcération dans un établissement pénitentiaire.