Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 5 confie au notaire la rédaction de l’acte de notoriété constatant la possession d’état en matière de filiation relevant actuellement de la compétence du juge du tribunal d’instance dans un souci de traitement plus rapide des demandes des usagers et afin d’uniformiser les règles du code civil régissant les actes de notoriété.

Il convient de maintenir la compétence judiciaire en matière de filiation.

Un tel acte établit la filiation d’un enfant. Le juge a un pouvoir d’appréciation que n’a pas le notaire.

Le mouvement actuel associant la déjudiciarisation à la contractualisation du droit de la famille entraîne une fragilisation des familles, une augmentation des contentieux (contrairement à l’objectif affiché de diminution des coûts), et un recul de la protection judiciaire des enfants et des intérêts du plus faible. Le rôle du juge n’est pas nécessairement de trancher un litige. La juridiction gracieuse a précisément pour objet l’introduction d’un contrôle judiciaire en raison de la nature de l’affaire ou de la qualité du requérant. S’agissant de la filiation d’un enfant et d’apprécier un mode de preuve l’établissant, le contrôle du juge est indispensable.