Fabrication de la liasse
Tombé
(jeudi 21 février 2019)
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Michèle Victory

Rédiger ainsi cet article :

« Les deux premiers alinéas de l’article L. 230‑4 du code rural et de la pêche maritime sont ainsi rédigés :

« Pour agir sur la qualité nutritionnelle des produits agricoles et alimentaires et leur consommation, l’État fixe des objectifs à atteindre en termes de taux de matières grasses, de sucre et de sel présents dans leurs produits et les délais pour y parvenir. Ces objectifs, définis par famille de produits, ont pour but de permettre une évolution favorable de la qualité nutritionnelle des denrées en réduisant la consommation en matières grasses, sucre et sel occasionnée par les méthodes de fabrication de ces opérateurs.

« Les objectifs sont fixés par arrêté, après avis de l’Observatoire de l’alimentation et du Conseil national de l’alimentation. »

Exposé sommaire

Cet amendement a été proposé dans le cadre de la loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous.

En France, le taux d’obésité dans la population est de 15 %, et il pourrait atteindre 21 % à l’horizon 2030, selon des projections publiées par l’OCDE.

En septembre 2018, la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle a présenté un rapport adopté à l’unanimité lequel formule plusieurs préconisations en terme d’alimentation et notamment la limitation de la teneur en sel, sucre et acides gras. En effet, les changements de mode de consommation et notamment l’augmentation des plats ultra-préparés et des produits issus d’une alimentation industrielle représentent un danger pour la santé (présence de pesticides, préparations souvent trop salées, sucrées et grasses) favorisant le développement de maladies chroniques. .

Pour lutter contre cette tendance, l’État doit veiller à améliorer la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire. L’État doit donc fixer des objectifs, laissant aux acteurs de la chaine alimentaire le soin et les moyens de s’y conformer dans le cadre des accords collectifs par famille de produits.

Les États Généraux de l’Alimentation avaient formulé cette orientation.