Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 3, supprimer la référence :

« à 397‑7 ».

Exposé sommaire

S’il n’est pas possible de proposer la suppression d’un amendement du Gouvernement, nous en proposons donc la suppression partielle alinéa par alinéa. En effet,

1) En termes de conditions de travail parlementaire. Cet amendement a été déposé ce matin alors que le texte a déjà été voté au Sénat et depuis mercredi 23 janvier en Commission des Lois. Ce délai de dépôt pour un travail sérieux des parlementaires est inacceptable.

2) Sur le fond, cet amendement est 100% axé anti-gilets jaunes, puisque tous les délits liés à la participation à un attroupement pourront désormais être jugés en comparution immédiate ou en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (justice expéditive assurée par le procureur (dont on connait bien la dépendance l’égard du pouvoir exécutif : « Les magistrats du parquet sont placés (…) sous l'autorité du garde des sceaux, ministre de la justice. » article 5 de l’ordonnance organique de 1958). Ceci vise les personnes participant à des attroupements, sachant qu’il s’agit là de la forme de mobilisation prise par les Gilets Jaunes car de nombreuses manifestations déclarées ont été interdites par les préfets (le pouvoir exécutif).