Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Olivier Faure
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Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
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Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Le Gouvernement remet au Parlement, au plus tard six mois après l’entrée en vigueur de la présente loi, un rapport détaillé sur l’application de l’article 222‑14‑2 du code pénal instituant un délit incriminant les actes préparatoires à la commission en réunion de faits de violence ou de dégradations notamment dans le cadre d’une manifestation.

Ce rapport évalue l’application de la présente loi tout en proposant les divers moyens possibles de soutenir davantage l’action de démantèlement des groupes violents en amont des manifestations.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à évaluer le dispositif créé à l’article 222‑14‑2 du code pénal. Le dispositif stipule que « le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. »

Ce rapport évalue les difficultés pour les forces de sécurité de recourir à cette disposition, les moyens d’en améliorer l’utilisation ainsi que les pistes permettant de soutenir tant du point de vue financier qu’humain les forces de sécurité dans leurs actions de démantèlement des groupes violents en amont des manifestations.