- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour une école de la confiance (n°1481)., n° 1629-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de l'éducation
L’article L. 121‑1 du code de l’éducation est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les écoles, les collèges et les lycées assurent une mission de sensibilisation au don du sang. »
En France, ce sont plus d’un million de malades qui peuvent être soignés, chaque année, grâce aux dons du sang. Les globules rouges permettent de traiter les malades souffrant d’anémie, les plaquettes sont utilisées en transfusion contre la leucémie, le plasma est utilisé pour soigner les grands brûlés. C’est pourquoi le don du sang fût déclaré « grande cause nationale » en 2009.
La filière du sang en France s’est construite à partir des années 1990 en réponse à plusieurs crises sanitaires, en particulier la crise dite du sang contaminé. Trois principes fondateurs en sont à l’origine : la sécurité, l’autosuffisance et l’éthique.
Afin de conforter le modèle français, il parait nécessaire de développer la pratique du don du sang. En France, 10 000 dons de sang par jour sont nécessaires pour couvrir les besoins en sang.
Il semble nécessaire de sensibiliser les élèves à cette cause, en particulier lors de leur scolarité, car cela permettra davantage fidéliser les donneurs par la suite lorsqu’ils seront en âge de le faire, et ainsi atteindre l’autosuffisance et la préservation du modèle français fondée sur l’éthique.
Une attention particulière devrait être portée aux lycéens qui seront des donneurs essentiels et qui pourront, si la proposition de loi visant à la consolidation du modèle français du don du sang (n° 965) est adoptée par le Sénat, donner leur sang à partir de 17 ans.