- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour une école de la confiance (n°1481)., n° 1629-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Emmanuel Macron faisait récemment rire les Français en parlant des personne « en situation de pauvreté ». Ce champ lexical relève de la novlangue et n’apporte rien. C’est pour cela qu’il faut supprimer ces articles gadgets qui n’ont pour effet que d’augmenter le poids des codes Dalloz. À la place, mieux vaudrait se préoccuper concrètement des élèves handicapés. Car, chaque année, les maisons départementales des personnes handicapées orientent toujours plus d’enfants vers un accompagnement (+ 13 % par an), alors que le nombre d’accompagnants stagne. Les personnels s’occupant d’élèves en situation de handicap relèvent de deux statuts : l’un lié au droit public (les AESH) donnant droit à un CDI au bout de six années de CDD ; l’autre lié au droit privé, les auxiliaires de vie scolaire (AVS), qui sont la plupart du temps embauchées en contrats aidés. Malheureusement, ces professions sont trop peu attractives en raison de faibles rémunérations et de formations trop eu nombreuses, quand elles ne sont pas insuffisantes. Créer des postes d’accompagnants et mieux les rémunères serait beaucoup plus utile que normaliser notre langue pour satisfaire l’idéologie du politiquement correct.