- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour une école de la confiance (n°1481)., n° 1629-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Chapitre II bis
L’acquisition de savoirs essentiels : pour rétablir la confiance dans la capacité de renouvellement de l’école
Art...
À titre expérimental et pour une durée de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement peut impulser dans les académies qu’il identifie comme étant pertinentes des enseignements relatifs à l’écologie, à la transition écologique et à la préservation de la biodiversité.
L’école doit vivre avec son temps. Les élèves doivent être informés des grands défis de notre siècle, évidemment tournés vers la dégradation de notre environnement et l’anthropocène.
Les enseignant·e·s le réclament d’ailleurs à force de tribunes et d’interpellations du gouvernement. Extrait de la dernière en date, publiée par Reporterre le 25 janvier 2019 : « Greta Thunberg a 15 ans, et elle fait la grève de l’école : elle dit que rien ne sert d’étudier si la planète agonise. Greta a raison : elle, qui pourrait être l’une de nos élèves, nous ouvre les yeux.
Nous, enseignant.e.s, avons une responsabilité majeure : ce que dit cette jeune fille, sur l’urgence absolue d’agir face à une crise écologique et humanitaire sans précédent, nous le savons. Les médias, les scientifiques nous l’ont assez répété. Nous le savons mais nous nous taisons. Dans nos salles de classe, nous avons accepté trop longtemps d’enseigner le « développement durable », entretenant chez les élèves l’illusion que la situation était sous contrôle, prise au sérieux par les gouvernements du monde. Au contraire, nos élèves doivent savoir que les gouvernements actuels, tout en jouissant des bénéfices des énergies fossiles, leur laissent le fardeau du dérèglement climatique. Nos élèves doivent savoir qu’ils devront probablement subir leur avenir et non le choisir, à cause de l’inaction criminelle des gouvernements passés et présents«