Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 15 février 2019)
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À titre expérimental et pour une durée de trois ans, le Gouvernement peut, dans certaines académies qu’il désigne, offrir la possibilité aux lycéennes et aux lycéens de participer de façon effective au conseil pédagogique.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à créer une expérimentation, pour une durée de 3 ans, dans laquelle le gouvernement dans certaines académies qu’il désigne, peut offrir la possibilité aux lycéennes et aux lycéens d’avoir un droit de regard sur la partie pédagogique du projet d’établissement en faisant participer un ou une élu.e lycéen.ne au conseil pédagogique.

Aujourd’hui le CVL peut dans les textes être consulté sur l’élaboration du projet d’établissement mais son avis n’est que cosmétique. Pourtant, les élèves ont un rôle à jouer et un avis à donner dans l’élaboration de ce projet d’établissement qui fixe pour une période donnée, les grandes orientations de l’établissement en matière d’activités scolaires et extrascolaires, les conditions de mise en œuvre des programmes nationaux ou encore les expérimentations en matière d’enseignement et d’organisation pédagogique de la classe ou de l’établissement. Par exemple, pour ce dernier point, cette disposition permettrait aux élèves de donner leur avis sur une nouvelle répartition des horaires de cours ou alors sur une nouvelle méthode d’évaluation comme les « classes sans notes ».

Il s’agit ici de considérer les élèves et leurs représentants, non plus comme des simples usagers d’un service public, mais comme étant en capacité d’être acteurs de la vie quotidienne de leur établissement.