- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour une école de la confiance (n°1481)., n° 1629-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 2, après le mot :
« fonctionnaires »,
insérer les mots :
« et dans le respect de la liberté pédagogique garantie à l’article L. 912‑1‑1 ».
Par cet amendement, les cosignataires réaffirment l'importance de la liberté pédagogique des enseignants, condition sine qua non de l'établissement d'un lien de confiance entre la communauté éducative et les familles.
L'article premier laisse à penser qu'il est nécessaire de rappeler les devoirs de la communauté éducative, pourtant largement définis dans la loi. Ainsi, nous proposons de rappeler un droit important des enseignants, celui de la liberté pédagogique.
Cette liberté pédagogique n'est pas qu'un simple droit, c'est aussi une responsabilité. C'est également une nécessité démocratique, inscrite dans le projet de Condorcet dès la Révolution Française, d’une indépendance du savoir et de sa transmission.
Enfin, la liberté pédagogique est indispensable pour le bon apprentissage. L'enseignant étant seul face à sa classe, il lui incombe de mettre en place les méthodes qui lui semblent les plus appropriées et adaptées aux caractéristiques de ses élèves. L’Éducation nationale doit faire confiance à ses agents.