Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 15 février 2019)
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Mounir Belhamiti
Photo de monsieur le député Éric Bothorel
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Valérie Oppelt
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Gwendal Rouillard
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut

Après le 3° de l’article L. 442‑5‑1 du code de l’éducation, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« En outre, la participation financière à la scolarisation des enfants dans un établissement privé du premier degré sous contrat d’association dispensant un enseignement de langue régionale fait l’objet d’un accord entre la commune d’accueil et la commune de résidence, à la condition que cette dernière ne dispose pas d’école dispensant un enseignement de langue régionale. À défaut d’accord, le représentant de l’État dans le département réunit les maires de ces communes afin de permettre la résolution du différend en matière de participation financière, dans l’intérêt de la scolarisation des enfants concernés. »

Exposé sommaire

Depuis la loi NOTRe de 2015, l’inscription dans un établissement scolaire public du premier degré proposant un enseignement d’une langue régionale peut faire l’objet d’une participation financière de la part de la commune de résidence. Cette participation nécessite un accord entre la commune d’accueil et la commune de résidence. A défaut d’entente, le Préfet réunit les maires des deux communes pour résoudre le différend, dans l’intérêt de la scolarisation de l’enfant.

Cet amendement de repli propose que ce dispositif, prévu à l’article L. 212‑8 du Code de l’Éducation, soit étendu aux établissements bilingues privés en langue régionale.