Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 11 mars 2019)
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 6, insérer l’alinéa suivant :

« I bis (nouveau). – L’utilisation d’algorithmes locaux mis en place par les universités est interdite. »

Exposé sommaire


Dans une décision rendue en janvier 2019, le Défenseur des droits s’inquiète de ce que la réforme de l’orientation des lycéen·ne·s laisse prospérer des inégalités, notamment sociales et territoriales.
Si toutes les universités sont touchées par ces phénomènes, les Universités de médecine sont elles aussi concernées.
Ce genre de mécanique de reproduction des inégalités a pour effet d’affaiblir considérablement la confiance que les élèves peuvent porter à l’éducation nationale, et nous le regrettons vivement.
Afin de remédier à ces difficultés, nous vous proposons, par cet amendement, de tenir compte des préconisations du Défenseur des droits, qui recommande notamment de « rendre publiques toutes les informations relatives au traitement - y compris algorithmique - et à l’évaluation des dossiers des candidat·e·s par les commissions locales des établissements supérieurs en amont du processus de leur affectation dans les formations de premier cycle de l’enseignement supérieur ».
Il nous semble en effet, que le fait de tenir compte de l’établissement d’origine comme l’ont fait certaines Universités parisiennes qui ont communiqué leurs données (ce qui n’est pas le cas de toutes), pose de réels risques discriminatoires.
Afin d’éviter que le lien de confiance soit rompu, nous proposons donc qu’une réelle transparence soit faite sur ces données.