Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 14 mars 2019)
Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de monsieur le député Julien Borowczyk
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Audrey Dufeu
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Didier Paris
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de monsieur le député Benoit Simian

I. – Rédiger ainsi l’alinéa 38 :

« 4° Sont ajoutés des 7° et 8° ainsi rédigés : »

II. – En conséquence, après l’alinéa 39, insérer l’alinéa suivant :

« 8° Définit le standard d’interopérabilité pour l’échange et l’exploitation des données de santé. » 

Exposé sommaire

Actuellement, l’absence de format est génératrice de coûts et de délais qui ne sont pas compatibles avec les impératifs d’efficacité et d’efficience du système de santé. Les auteurs du rapport de la mission de préfiguration du Health Data Hub l’ont d’ailleurs rappelé, y voyant un « défi national » : « la plupart des données sont encore largement cloisonnées et captives dans les logiciels des professionnels de santé, ou dans des systèmes d’information hospitaliers quasi tous différents d’un établissement à l’autre. A titre d’exemple, les entrepôts de données de santé d’établissements hospitaliers ou leur déclinaisons à l’échelle des territoires (GHT) visent à décloisonner ces données de manière à les rendre partageables et exploitables. Pour autant ce processus d’intégration est à la fois long et coûteux. De plus, les données accessibles sont encore faiblement normalisées et donc peu partageables. La mise en cohérence de ces gisements représente donc un défi national. » 

Pour améliorer l’interopérabilité des systèmes d’information, de nombreux travaux pluri-disciplinaires ont été menés, mais que l’insuffisante coordination inter-administrative en la matière a freinés et rendus inopérants. 

C’est pourquoi il est proposé que le standard d’interopérabilité pour l’échange et l’exploitation des données de santé puisse être défini par décret, pris après avis de la CNIL.