Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Michèle Victory

Rédiger ainsi cet article :

« Au dernier alinéa du 2° du I de l’article 83 de la loi n° 2018‑938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, les mots : « non approuvées », sont remplacés par le mot : « interdites ». »

Exposé sommaire

Cet amendement est un amendement de repli à l’amendement de suppression de cet article si celui-ci venait à être rejeté.

En Commission spéciale, la ministre et le rapporteur ont souligné le fait qu’une difficulté de l’article 83 de la loi EGALIM venait de la notion de substances « non approuvées » par les autorités sanitaires. En effet, celle-ci recoupe tant celles qui sont interdites que celles qui n’ont pas fait l’objet d’une demande d’autorisation. Ce dernier cas concerne souvent les substances rendues nécessaires par un climat particulier et pour lesquelles il n’existe pas de besoin dans l’Union européenne.

Afin de répondre à cette remarque et ainsi de restreindre le champ du dispositif aux seules substances effectivement reconnues dangereuses, le présent amendement propose donc de substituer à la notion de substance non approuvée, celle de substance interdite.

Il serait incompréhensible que le Gouvernement et la majorité s’opposent à cette proposition médiane qui n’appliquerait l’interdiction de production, de stockage et d’exportation qu’aux seules substances reconnues formellement dangereuses pour l’environnement et la santé humaine par les autorités sanitaires européennes.

Nous ne consoliderons pas durablement notre économie en nous affranchissant de principes éthiques fondamentaux. Comment exposer d’autres êtres humains, d’autres territoires, à des usages que nous aurions refusés pour nous-même.

Renoncer à légiférer en la matière serait reconnaître une forme d’impuissance publique devant la loi du marché. Nous vous proposons d’ouvrir ensemble une autre voie, en accompagnement la reconversion des industries concernées, en lançant un plaidoyer au niveau européen en vue d’une directive fondée sur la réciprocité et en renforçant notre coopération internationale pour faire de notre pays un leader de l’agroécologie dans le monde.