Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport présentant le bilan des dérogations permettant aux collectivités de Guyane et de Saint-Pierre-et-Miquelon de recruter des praticiens à diplôme étranger hors Union Européenne et expose les perspectives d’élargissement de ce régime dérogatoire à d’autres collectivités d’outre-mer. »

Exposé sommaire

 Le système de santé ultramarin se caractérise par une pénurie de professions médicales, différente selon les territoires. Certains territoires ultra-marins font face à un manque de médecins généralistes quand d’autres souffrent d’un manque de spécialistes. En Guyane, ce sont à la fois des médecins et des professions paramédicales qui font défaut tandis que le directeur du CHU de la Réunion explique être dans l’obligation de fermer des blocs opératoires, étant confronté à une pénurie d’anesthésistes. Cette situation entraîne de fait des déséquilibres et des situations tragiques.

A l’heure actuelle, seules la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficient de dérogations pour recruter des praticiens à diplôme étranger hors Union Européenne. De nombreuses voix s’élèvent pour une extension de ce dispositif, sous un strict contrôle de qualité, aux autres territoires ultramarins qui connaissent des pénuries dans certaines spécialités.

Cette idée mérite d’être examinée à la lumière des retours d’expérience et des évaluations de cette pratique dans les territoires où elle est autorisée. Il est donc demandé au Gouvernement de présenter au Parlement un rapport faisant le bilan de des dérogations et exposant les perspectives d’élargissement de ce régime dérogatoire.

Cet amendement est soutenu par l’ensemble des membres de la Délégation aux outre-mer.