Recherche dans la base des amendements
- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé (n°1681)., n° 1767-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique


















































































































































































































































































































Après le deuxième alinéa de l’article L. 6151‑3 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Une partie de ces fonctions hospitalières doit être réalisée dans un ou plusieurs établissements publics de santé autres que les centres hospitaliers et universitaires créés en application de l’article L. 6142‑1. Elle peut également l’être dans un ou plusieurs établissements sociaux ou médico-sociaux publics. Lorsqu’en raison de la nature de sa spécialité, les fonctions hospitalières du consultant ne peuvent être réalisées dans un établissement autre qu’un centre hospitalier universitaire, il doit réaliser pour partie une activité d’expertise et de conseil portant sur le fonctionnement des établissements dans la région ou le territoire dans lequel il exerce. Un décret fixe les conditions de mise en œuvre du présent alinéa. »
Un professeur d’université praticien hospitalier (PU-PH) peut, à l’âge de la retraite, demander une prolongation de sa carrière médicale : c’est la période dite de consultanat. Cet amendement a pour objet de faire bénéficier les établissements de santé non universitaires de l’expertise des professeurs des universités-praticiens hospitaliers en consultanat.
En effet, en encourageant cet exercice, les consultants participeront au renforcement de l’offre de soins sur le territoire, en faisant découvrir d’autres pratiques à leurs étudiants. Les établissements diversifieront ainsi les profils de leurs praticiens. Cet amendement vise à ce qu’il soit demandé aux médecins en consultanat d’exercer une partie de cette activité – à raison d’une demi-journée ou d’une journée par semaine, par exemple – dans un hôpital non universitaire. En effet, il s’agit de médecins à forte renommée qui ont à cœur de transmettre leur savoir. L’idée est de leur permettre, par exemple dans le cadre d’un groupement hospitalier de territoire, d’exercer une partie de leur activité clinique dans des hôpitaux « périphériques » participant ainsi au processus de décloisonnement. On peut en effet imaginer qu’ils s’y rendront avec des étudiants et des internes, ce qui permettra de renforcer l’attractivité des établissements concernés, et de faire connaître à de jeunes médecins ces établissements.