Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sophie Auconie
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Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur l’utilisation de la contraception d’urgence afin d’identifier les mesures à prendre pour faciliter son utilisation au regard de la stabilité du nombre de grossesses non prévues et d’interruptions volontaires de grossesses.

Exposé sommaire

Cet amendement fait suite à la publication du rapport de Santé Publique France le 25 septembre 2018 qui dénonce une sous-utilisation de la contraception d’urgence. Il en conclut qu’une « promotion de la contraception d’urgence comme complément à une contraception régulière doit être soutenue au regard de la stabilité du nombre de grossesses non prévues et d’IVG ».

La France a longtemps été pionnière dans le domaine de la contraception d’urgence. En effet, elle a été la première à l’autoriser. L’accès à ce mode de contraception est sans ordonnance, sa délivrance est anonyme et gratuite pour les mineures.

Aujourd’hui, toutefois, son utilisation stagne alors que le nombre d’IVG ne cesse d’augmenter Plusieurs freins à la prise de la contraception d’urgence ont été identifiés, notamment par la Haute Autorité de Santé (HAS) : défaut d’information sur son délai d’utilisation et des ses moyens d’accès, crainte du regard social et de stigmatisation, fausses perceptions quant aux risques qu’une prise pourrait entrainer.

La « pilule du lendemain » est pourtant un mode de contraception d’urgence fiable et efficace.

Il est ainsi demandé au Gouvernement de dresser un panel des mesures nécessaires afin d’encourager son utilisation.