- Texte visé : Texte n°1767, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé (n°1681)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 4, substituer aux mots :
« dans l’enseignement supérieur et à la réussite à des épreuves, qui »
les mots :
« , notamment dans le cadre d’un portail santé ou de licences comportant une mineure santé et à la réussite à des épreuves. Les modalités de construction de portail santé et d’accès par des licences à mineure santé ».
Cet amendement vise à préciser les « parcours de formation antérieur » qui rendront éligibles aux études de médecine. En particulier, il permet d’introduire dans le code de l’éducation le portail santé, comme parcours de formation. Aujourd’hui il ne figure pas au code de l’éducation. La Ministre Frédérique Vidal elle-même a repris dans son discours la terminologie « portail santé », appuyant ainsi l’argument de la nécessité de mettre en place un tel dispositif. Sans cet amendement introduisant dans la loi le portail santé, les seuls parcours qui seront possibles seront les licences et les classes préparatoires. Il n’est pas souhaitable de remplacer l’actuel premier cycle (tout ou en partie) par un cycle de licence dite « santé ». En effet, cela risquerait de se traduire par une dilution de l’apprentissage des compétences, par impossibilité d’enseignement professionnel au contact des patients, et par conséquent un allongement de la durée des études pour garantir que les compétences des futurs diplômés soient au moins équivalentes à celles conférées par la formation actuelle.