- Texte visé : Texte n°1767, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé (n°1681)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 10 par la phrase suivante :
« Cette pratique porte sur un volet préventif et un volet curatif. »
Le présent amendement vise à offrir une approche globale de la santé aux activités de télésoin
La notion de prévention consiste, comme le définissent l’OMS et l’HAS, à éviter l’apparition, le développement ou l’aggravation de maladies ou d’incapacités. Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.
En effet actuellement un patient est amené à rencontrer plus souvent son pharmacien ou un auxiliaire médical que son médecin.
Ainsi on permet au télésoin et aux acteurs du télésoin d’offrir une éducation thérapeutique au patient
De plus il convient de rappeler que dans son Panorama 2016, l’OCDE préconise plusieurs pistes afin d’optimiser les dépenses de santé. Même si son système de soins est reconnu pour son efficacité, la France pourrait cependant alléger son budget en renforçant un de ses points faibles : la prévention.
Il convient donc de saisir l’opportunité d’innovation dans les soins qu’apporte le télésoin en assurant une mission de prévention par ces acteurs. C’est l’objet du présent amendement.