Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Michel Vialay

Après l’alinéa 4, insérer les deux alinéas suivants :

« c) Après le quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’autorisation d’exercer la médecine à titre de remplaçant d’un médecin n’est donnée aux personnes désignées aux deuxième et troisième alinéas qu’au cours de leurs six premières années d’activité suivant la validation de la formation exigée. » ; »

Exposé sommaire

Le département de l’Aisne connaît l’une des densités médicales les plus faibles de France et le nombre de médecins généralistes y a baissé de 20,3 % entre 2007 et 2016. Le constat général est qu’en France, la tendance est à un vieillissement de la population médicale et à une baisse constante du nombre de généralistes jusqu’en 2020. Pourtant, des milliers de médecins sont formés tous les ans dans nos facultés de médecine. Le problème n’est pas le nombre de praticiens, mais bien leur répartition territoriale. Et sans entraver la liberté d’installation qui est chère à ces professionnels, des solutions existent pour lutter contre la désertification.

Pour des raisons financières ou administratives, de trop nombreux médecins font le choix aujourd’hui de ne pas s’installer à leur compte et de n’effectuer que des remplacements. Dans le contexte de départ progressif à la retraite des médecins - notamment en milieu rural - cette situation risque à terme de faire disparaître les médecins sédentaires dans des zones déjà sous-dotées. Il est donc nécessaire, non d’imposer les zones dans lesquelles les nouveaux médecins doivent s’installer, mais de limiter la période au cours de laquelle il est possible d’être remplaçant.

Cet amendement vise donc à limiter à 6 ans après la tenue de leur thèse la durée au cours de laquelle les jeunes médecins sont autorisés à effectuer des remplacements professionnels.