Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier

Supprimer cet article. 

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à supprimer l’article 4 ter, introduit en première lecture à l’Assemblée nationale, qui propose d’inscrire dans le code de la santé publique la possibilité pour les établissements de santé de recourir au bénévolat à titre individuel.

Si nous saluons les nombreux bénévoles qui dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19 se sont mobilisés pour soulager nos soignants et leur apporter un renfort précieux, il ne saurait être question d’institutionnaliser un statut de « médecins, sages-femmes et odontologistes exerçant à titre bénévole », qui reviendrait à faire du bénévolat une solution durable aux carences en ressources humaines constatées à l’hôpital. Le recours à ces bénévoles ne doit pas être une réponse pour pallier les insuffisances de moyens des établissements de santé.

Bien que le Sénat ait complété cet article en précisant que ces contrats de bénévolat ne doivent pas se substituer aux postes de titulaires laissés vacants, nous estimons que cet article n’apporte pas suffisamment de garanties ni de précisions, notamment quant aux conditions d’intégration et d’encadrement de ces bénévoles au sein des équipes médicales et du projet médical d’établissement.

C’est pourquoi nous en demandons la suppression.