Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Avant le dernier alinéa de l’article 73, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La collectivité concernée peut soumettre à l’État un programme cadre de développement local définissant le périmètre des adaptations et des habilitations nécessaires dont les modalités sont définies par une loi organique. »

Exposé sommaire

Les dispositifs constitutionnels envisagés par la réforme actuelle ont l’avantage de simplifier la procédure d’habilitation. Cependant, ils ne remettent pas en cause les inconvénients d’une approche trop sectorisée et ne permettent pas aux régions et collectivités d’outre-mer de concevoir un pilotage transversal de l’action publique et de leur développement, au plus près de leur réalité, des contraintes et opportunités qui sont les leurs en raison de leurs caractéristiques propres aussi bien sur les plans socio-économique, culturel que géographique.

La disposition proposée vise ainsi à permettre une approche plus transversale des habilitations, plus adaptées aux conditions d’un développement économique durable.

Elle a l’avantage de s’insérer dans une logique néo-planificatrice et contractuelle qui s’est largement imposée ces dernières années, tant dans le cadre national (SAR) qu’européen (PO).

L’habilitation de nature transversale envisagée ici (1) serait ainsi octroyée sur le fondement d’un projet de développement (2), validé par l’État (3), dans un cadre temporel (4) lié à l’échéance du projet cadre en question (12 ans ou plus, selon les dispositions que contiendraient la loi organique). Bien entendu, tout changement de majorité au niveau local pourrait conduire à remettre en cause ou ajuster le programme cadre.