Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Pascal Brindeau
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann

I. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« II. – À la première phrase du premier alinéa de l’article 706‑58 du code de procédure pénale, après le mot : « emprisonnement », sont insérés les mots : « ou portant sur une infraction commise sur un sapeur‑pompier ». »

II. – En conséquence, au début de l’alinéa 1, ajouter la mention :

« I. – ».

Exposé sommaire

Sollicités pour tous types de situations, les sapeurs-pompiers sont régulièrement confrontés à des réactions violentes. Ainsi, en 2017, plus de 2 800 d'entre eux ont été victimes d'une agression lors d'une intervention - soit une augmentation de 23% par rapport à 2016. Ce chiffre est en hausse régulière depuis plusieurs années, aboutissant à une dégradation des conditions d'intervention: par exemple, ce sont près de 400 véhicules qui ont été dégradés, pour un préjudice de l'ordre de 300 000 euros. Plus grave, les violences contre les sapeurs-pompiers eux-mêmes ont entraîné 955 jours d'arrêt de travail; un tiers des sapeurs-pompiers agressés n'a pas porté plainte. L'anonymisation des plaintes, comme cela est prévu par exemple pour les policiers ou les gendarmes, permettrait de ne pas exposer les victimes à d'éventuelles représailles, dont la crainte est assurément un frein majeur.