Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Fadila Khattabi
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de monsieur le député Jean-Bernard Sempastous

Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :

« 2° bis Au début de la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 221‑10‑1 du code de la mutualité, sont insérés les mots : « À l’expiration d’un délai d’un an à compter de la première souscription » ; ».

Exposé sommaire

La faculté de résiliation sans frais du contrat de complémentaire santé n’est ouverte qu’à l’expiration d’une durée d’un an à compter de la première souscription.

Cela permet d’éviter des comportements opportunistes d’assurés qui souscriraient un contrat pour une courte période au cours de laquelle des soins ont été programmés (opération programmée, pose d’une prothèse dentaire ou auditive…). Un tel comportement serait préjudiciable aux autres assurés qui auraient à supporter au travers de leurs primes ou cotisations le cout de ces soins.

Or, le dispositif de résiliation dans les 20 jours suivant la réception de l’avis d’échéance permet de contourner cette règle. En effet, il serait possible de souscrire un contrat d’assurance complémentaire santé en fin d’année puis de le résilier quelques semaines plus tard en faisant valoir les dispositions de la loi Chatel.

Dans ce contexte, il est proposé de réserver l’application de la loi Chatel aux contrats souscrits depuis au moins un an.