Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Jean-Michel Jacques

Le titre Ier du livre Ier du code de la consommation est complété par un chapitre V ainsi rédigé :

« Chapitre V

« Affichage environnemental des denrées alimentaires

« Art. L. 115‑1. – I. – Pour les huîtres mises sur le marché sur le territoire français, doit être indiquée la mention de la provenance du naissain selon qu’il provient d’écloseries ou d’huîtres nées en mer.

« II. – L’obligation définie au I. s’applique à compter du 1er janvier 2023.

« Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. »

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à reprendre l’un des 23 articles censurés par le Conseil Constitutionnel de la loi dite EGAlim et relatif, comme le porte la présente proposition de loi, à l’information du consommateur et à la traçabilité des denrées alimentaires. En effet, cet amendement avait été adopté lors des débats parlementaires de 2018. Il a pour objectif de répondre au besoin de transparence voulu par les consommateurs d’huîtres, ainsi que de valoriser les professionnels français de cette filière utilisant des méthodes traditionnelles.

A noter que cette mesure est l’une des préconisations faites par le CESE - avis de juin 2017- « Les fermes aquacoles marines et continentales : enjeux et conditions d’un développement durable réussi » qui indique qu’il est nécessaire de « mettre en place un étiquetage réglementaire concernant les huîtres triploïdes ou diploïdes nées en écloseries, pour les différencier des huîtres naturelles, nées et élevées en mer ».

Aujourd’hui, les consommateurs veulent savoir comment sont produits et élevés les aliments qu’ils consomment, que ce soit la viande, la volaille, ou même les œufs. Il est donc normal que cela soit également indiqué s’agissant les huîtres.