Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

À l’alinéa 8, substituer aux mots :

« du Premier ministre »

les mots :

« de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, créée par la loi n° 2013‑907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, ».

Exposé sommaire

Cet amendement reprend l’une des principales propositions du rapport d’information sur la déontologie des fonctionnaires et l’encadrement des conflits d’intérêts, présenté par les députés Fabien Matras et Olivier Marleix, rapport dont les conclusions ont été votées à l’unanimité des membres de la commission des lois en janvier 2018.

Il vise à assurer l’indépendance effective de la commission de déontologie de la fonction publique, aujourd’hui placée auprès du Premier ministre, en l’intégrant à la Haute autorité pour la transparence de la vie (HATVP) qui jouit du statut d’autorité administrative indépendante et qui contrôle déjà le patrimoine des fonctionnaires nommés en conseil des ministres.

La Commission de réflexion pour la prévention des conflits d’intérêts dans la vie publique, présidée par Jean-Marc Sauvé, préconisait en 2011 la fusion de la commission de déontologie de la fonction publique avec la commission pour la transparence de la vie politique alors existante « dans un souci de rationalisation administrative, de cohérence et d’efficacité ».

Cette intégration de la commission de déontologie au sein de la HATVP répondrait à l’objection formulée par le Conseil constitutionnel dans sa décision n° 2016-741 DC du 8 décembre 2016 relative à la loi « Sapin 2 » ; le Conseil estimant que le mécanisme de contrôle exercée concurremment par les deux instances (HATVP et commission de déontologie) portait atteinte à « l’objectif de valeur constitutionnelle d’intelligibilité et d’accessibilité de la loi ».