Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Par cet amendement de suppression, nous nous opposons à l’ouverture de la possibilité de faciliter l’exploitation de terres rares en Polynésie française, particulièrement destructrice pour les écosystèmes et la santé des travailleurs, qu’il ait lieu en surface ou au fond des mers.

Cet article 9 explicite la compétence de la collectivité en matière de de réglementation, exercice, exploration, exploitation, conservation et gestion des terres rares – tout en maintenant une compétence de l’État dans certains cas –. Il précise que l’exploitation des « terres rares » relèvera de la compétence de la Polynésie française mais que l’État restera compétent en ce qui concerne les « ressources stratégiques » .

Dans un contexte de monopole chinois et d’augmentation de la demande mondiale (notamment pour fabriquer les véhicules électriques et autres appareils électroniques), les projets d’extraction se multiplient dans le monde. Souvent, des consortiums étrangers voraces viennent tirer le profit maximum des ressources du pays riche de terres rares. Nous avons des exemple probants en Nouvelle-Calédonie et à Madagascar des effets désastreux de cette industrie. A l’heure de l’urgence écologique, un autre modèle basé sur la non-exploitation des ressources et des êtres humains doit être possible pour la Polynésie Française.