Fabrication de la liasse
Retiré
(mercredi 22 mai 2019)
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Marc Delatte
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Séverine Gipson
Photo de monsieur le député Fabien Matras
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Stéphane Trompille
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Marguerite Deprez-Audebert
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Sabine Thillaye

Après le troisième alinéa de l’article L. 541‑4-1 du code de l’environnement, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« – Les sédiments issus des opérations de dragage réalisées pour les besoins de la navigation fluviale dès lors qu’ils sont destinés à être réutilisés, recyclés ou valorisés ; ». 

Exposé sommaire

Depuis que les sédiments extraits des voies navigables dans le cadre des opérations de dragage sont considérés comme des déchets, la complexité et le coût des filières de réutilisation ou de valorisation de ces sédiments sont tels que les coûts d’entretien de certains canaux sont devenus exorbitants et de fait impossibles à absorber par les budgets d’entretien. Cela conduit à réduire le mouillage de ces voies d’eau et donc le chargement des bateaux qui y naviguent, remettant ainsi en cause la compétitivité économique des offres de transport fluvial sur une grande partie du réseau, ce qui diminue d’autant la capacité de contribution du mode fluvial à la politique nationale de report modal.

Pourtant, certains de ces sédiments pourraient facilement être réutilisés sans retraitement particulier, ou bien entrer dans des filières de valorisation. Mais le fait d’être considérés comme déchets dès qu’ils sont sortis de l’eau et stockés en attente de réutilisation renchérit considérablement leurs coûts, ce qui obère de fait leur valorisation ultérieure, en contradiction avec les objectifs de la politique nationales de transition vers une économie circulaire.

L’article L. 541‑4‑1 du code de l’environnement liste les produits, matières ou matériaux exclus du statut de déchets. Il est proposé d’y ajouter les sédiments issus des opérations de dragage lorsqu’ils sont voués à être réutilisés, recyclés ou valorisés.