Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Par cet amendement de suppression générale, nous nous opposons à l’amoindrissement du cadre des débats parlementaires qui comportent des éléments essentiels à la sérénité et la démocratisation des échanges mais aussi à l’égalité entre les groupes qui doivent pouvoir s’organiser.

En effet, cet article prévoit :

-  la limitation des suspensions de séance au cours de l’examen d’un même texte à deux au maximum par groupe (5°) ;

- la limitation et précision du régime des rappels au Règlement pour “éviter les usages détournés”.

Or, ni les suspensions de séance qui sont de droit, ni les rappels au règlement  n’ont fait l’objet d’abus. Ces dispositifs sont nécessaires au bon déroulement des débats et permettent aux Groupes de se concerter.

Par ailleurs, rappelons que s’il y a eu un seul cas d’usage peu modéré de ces rappels au règlement, c’était à l’occasion de l’Affaire Benalla et du refus du Premier ministre de venir s’expliquer devant l’Assemblée (malgré une demande sur le fondement de l’article 50-1 de la Constitution faite en ce sens).

C’est grâce à ces mêmes rappels au règlement et suspensions de séance que l’Assemblée a pu lancer une Commission d’enquête pour demander des explications du Gouvernement (qui est constitutionnellement responsable devant l’Assemblée!).