- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Pascal Bois et plusieurs de ses collègues, les membres du groupe La République en Marche et apparentés relative à la création du Centre national de la musique (1813)., n° 1883-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 11, insérer l’alinéa suivant :
« 9° Développer des mécanismes de soutien aux musiciennes et musiciens. »
La création du Conseil national de la musique doit s’accompagner d’une réflexion globale sur le secteur musical, son développement, et les possibilités offertes aux musiciennes et musiciens de pouvoir vivre correctement de leur art. Les musicien·ne·s diplômé·e·s, engagé·e·s de façon précaire, parfois non rémunéré·e·s depuis plusieurs mois sont pléthores : les conservatoires, écoles de musiques, collectivités territoriales et autres ont des financements de plus en plus contraints et ce sont les musicien·ne·s qui deviennent leur variable d’ajustement. La concurrence entre les musicien·ne·s et des contrats très précaires qui sont régulièrement conclus dans la profession entraînent une réelle précarité et une paupérisation du secteur. Avant d’envisager le développement des industries musicales, d’en tirer profit et de coordonner le développement international de la filière musicale, il faut que des artistes aient pu créer dans des conditions optimales. Ainsi, il nous semble fondamental de permettre le développement de mécanismes de soutien afin d’éviter la paupérisation qui touche de plus en plus de personnes dans ce secteur.