Fabrication de la liasse
Non soutenu
(mardi 18 juin 2019)
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Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 2, après les mots :

« Au 1°, »,

insérer les mots :

« le pourcentage : « 40 % » est remplacé par le pourcentage : « 57 % » et ».

Exposé sommaire

Nous demandons qu’un objectif intermédiaire de réduction des émissions de GES en 2030 (par rapport à 1990) soit rehaussé de 40 % à 57 % en parallèle de l’ambition de neutralité carbone et de facteur 8 en 2050.

En effet, le dernier rapport du GIEC nous alerte sur les conséquence d’un réchauffement global supérieur à 1,5°C. Il nous reste 12 ans pour agir.  Pourtant, les émissions de CO2 ont augmenté de 2,0 % dans le monde en 2018. Même le PDG du groupe pétrolier BP s’alarme de la situation avec un certain cynisme : « Il est évident que le rythme actuel n’est pas compatible avec les objectifs climatiques » définis par l’accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement à +2ºC (voire à 1,5ºC).

Prendre des engagements qui s’inscrivent dans le respect d’une trajectoire °1,5°C aura des impacts non négligeables. Ainsi, une étude estime que limiter le réchauffement global à +1,5°C représente 73 millions de personnes en moins touchées par des vagues de chaleurs extrêmes estivales en Europe par rapport à une trajectoire à +2°C. C’est aussi 2 fois moins d’espèces animales et végétales menacées d’ici à la fin du siècle par rapport à une trajectoire de +3°C.