Fabrication de la liasse
Non soutenu
(mercredi 19 juin 2019)
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Xavier Breton

Le premier alinéa du II de l’article L. 222‑1 B du code de l’environnement est complété par une phrase ainsi rédigée : « Des plafonds sont également définis pour les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation par l'ajout des émissions liées aux importations et le retrait des émissions liées aux exportations. »

Exposé sommaire

L’empreinte carbone a pour objet de calculer les émissions de gaz à effet de serre associés à la consommation de chacun. Il s’agit ainsi de mesurer la contribution au réchauffement climatique du point de vue du consommateur plutôt que de celui du producteur. Ces émissions liées aux importations sont en hausse constante. A l’inverse, les émissions territoriales sont liées à l’exportation et sont pour leur part en baisse régulière.

C’est le Conseil national de la transition écologique lui-même qui indique qu’il est nécessaire de prêter une « attention particulière » à la réduction de l’empreinte carbone générée par la consommation de produits importés. C’est pourquoi cet amendement vise à ce que la définition de l’empreinte carbone prenne aussi en considération la consommation, les importations.