- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effet (n°1881)., n° 1918-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 1, supprimer les mots :
« dans les meilleurs délais et ».
L’engagement politique du Président de la République de reconstruire en cinq ans la cathédrale Notre Dame de Paris ne doit pas mettre en péril la qualité des travaux de restauration et leur durabilité face aux outrages du temps. Il a fallu 182 années pour bâtir l’édifice. Aussi, vouloir reconstruite Notre Dame de Paris en cinq ans semble illusoire. Il est donc nécessaire de supprimer toute notion de délai de rénovation, tant un tel chantier est par nature intemporel et doit donc être déconnecté du temps des Hommes et du temps politique, par essence pour plus restreint.
Par ailleurs, restaurer trop vite concentrerait de très nombreux corps de métiers sur le site, créant les risques d’un incendie identique à celui de l’hôtel Lambert, tout en privant d’autres monuments en restauration de la main d’œuvre dont ils ont besoin.