Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Michèle Victory
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

À la fin de l’alinéa 3, supprimer les mots :

« ainsi que l’archéologie préventive »

Exposé sommaire

Il s’agit là d’une entrave majeure à ce qu’est le lieu et elle est tout à fait inacceptable. Comment le Gouvernement peut-il envisager restaurer Notre Dame de Paris alors que l’archéologie préventive constitue les bases de la connaissance pour les travaux ? 

Je rappelle que dans le cadre d’une procédure normale les opérations d’archéologie préventive sont programmées au moment des études, soit en début de processus afin d’identifier les meilleures solutions à déployer dans le respect du site. Il est évident que dans le cas de Notre Dame de Paris cette phase est essentielle vu la richesse archéologique de premier ordre. Le besoin de réaliser des fondations d’ouvrage provisoire ou des renforcements de fondation est loin d’être à exclure par exemple. 

Je rappelle aussi que le Gouvernement en page 33 de son étude d’impact justifie son choix d’une part pour éviter de devoir passer par un appel d’offre pour désigner l’opérateur qui effectuerait des fouilles. Pourquoi ? Et d’autre part, pour contourner certaines dispositions applicables non pas à l’édifice mais à tous les immeubles construits au abords. Là encore, pourquoi Monsieur le Ministre ? 

Le groupe Socialistes et apparentés demande donc la suppression de ces mesures dérogatoires qui ne se justifient pas et qui mettent même en danger les travaux de restauration de l’édifice mais aussi de ses abords.