Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 16 mai 2019)
Photo de monsieur le député Éric Poulliat
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de madame la députée Monique Limon
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Pascal Lavergne
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Alice Thourot
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

Après l’alinéa 6, insérer les deux alinéas suivants :

« c) Après le 5°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La quotité de temps de travail des agents contractuels recrutés sur des emplois permanents à temps non complet ne peut être inférieure à 30 % de la durée légale du travail ». »

Exposé sommaire

La situation de précarité dans laquelle peuvent se trouver, contre leur gré, certains agents contractuels recrutés dans des collectivités est renforcée par les situations de temps partiel subi, qui ne permettent pas toujours aux agents, même en les cumulant, de bénéficier d’un revenu mensuel suffisant. Or la lutte contre la précarité dans la fonction publique doit rester une priorité du législateur.

Le présent amendement propose donc que la quotité de travail des agents contractuels de la fonction publique territoriale ne puisse être, en tout état de cause, inférieure à 30 % de la durée légale du travail.

Une telle durée de travail apparaît en effet contraire à l’intérêt des agents concernés, qui perçoivent une rémunération très faible tout en ayant des contraintes horaires souvent difficilement compatibles avec la recherche d’un autre emploi, ainsi qu’à l’intérêt des collectivités elles-mêmes, qui emploient des personnes trop peu présentes dans leur emploi pour être pleinement intégrées à la vie de la collectivité.