Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Dominique Potier

Le 1° et la première phrase des 2° et 3° de l’article 36 de la loi n° 84‑53 du 26 janvier 1984 précitée sont complétés par les mots : « ou aux collaborateurs parlementaires justifiant avoir exercé cette activité à titre principal avec le statut de cadre pendant au moins cinq ans dans ces fonctions, auprès d’un ou plusieurs députés, d’un ou plusieurs sénateurs ou d’un groupe politique au Parlement. »

Exposé sommaire

Dans son allocution du 25 avril 2019, le président de la République a plaidé pour « davantage de passerelles pour permettre à des gens qui viennent du privé, du monde associatif d’intégrer la haute fonction publique ».

Les collaborateurs parlementaires, salariés de droit privé, consécutivement à leurs missions et à leurs expériences accumulées auprès de leur élus durant un mandat dans une logique d’intérêt général - sont des profils adéquats pour ces passerelles.

Présentement, à chaque renouvellement du Parlement, ce sont au moins un millier d’effectifs, à fort potentiel qui se réoriente vers le secteur privé alors qu’ils pourraient alimenter les effectifs de la fonction publique et retrouver un emploi dans ce secteur.

Cet amendement a pour objectif d’ouvrir des passerelles vers la fonction publique territoriale pour les collaborateurs parlementaires à travers une gestion des compétences et des parcours adaptée afin de faciliter leur entrée dans le temps dans la haute fonction publique.