Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 17 mai 2019)
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 4, après le mot :

« individuelle »,

insérer les mots :

« ainsi que du service que dirige ou au sein duquel l’agent exerce ses fonctions, ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons que l’évaluation des agents publics prenne en compte explicitement leurs conditions matérielles d’exercice, à savoir le service qu’ils dirigent ou dans lequel il exercent leurs fonctions.

En effet, l’évaluation d’un agent ne peut en aucun cas se détacher de l’évaluation collective de son service, qui peut être bien souvent sous doté, tant en moyens humains que financiers. Les conditions de travail peuvent être ainsi beaucoup plus dures ou complexes lorsque ceux-ci exercent au sein d’un service dysfonctionnel ou soumis à des injonctions contradictoires (« faire plus avec moins de moyens »). L’introduction de la dimension collective permet non seulement de recontextualiser mais aussi d’individualiser des points positifs ou négatifs qui relèvent en fait d’une mauvaise organisation ou dotation de ces mêmes services.