Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 21 mai 2019)
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À la première phrase de l’alinéa 2, après la première occurrence du mot :

« direction »,

insérer les mots :

« sous-direction, chef et cheffe de bureau ou équivalents, ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons d’étendre le champ des nominations qui seraient concernées par l’obligation de quotas par sexe dans les nominations prévues par cet article.

Nous estimons qu’au delà des postes de « direction », les postes de sous-direction et de chef.cheffe de bureau doivent aussi être inclus dans le périmètre de cet article.

En effet, la promotion de la parité ne doit pas seulement s’effectuer au niveau des postes de direction, mais aussi aux autres échelons intermédiaires de gestion et de responsabilités, que sont notamment les potes de sous-directeur/trices, chef/cheffe de bureau ou équivalents (comme par exemple les « chef/cheffes de pôle » dans certains ministères.

L’argument de la rapporteure lors des débats en Commission des Lois a le mérite d’interroger. Elle a en effet affirmé que le projet de loi représentait déjà une belle avancée, et, sans nier l’intérêt et la nécessité de constituer des viviers, elle a indiqué préférer que nous nous en tenions au texte de l’accord professionnel signé le 30 novembre 2018. Cela signifie que le Gouvernement se retranche derrière un accord avec les syndicats, seulement quand celui-ci lui convient, alors qu’il n’hésite pas à piétiner la parole des syndicats quand cela lui disconvient (unanimité syndicale pour demander la suspension de ce même projet de loi fonction publique).